Le personnel des Heures Claires a refusé le protocole d’accord présenté hier par la direction de l’intercommunale. Celui-ci présentait une modification du statut pécuniaire et administratif. Une modification qui ne passe pas auprès du personnel qui vient de vivre une période de crise sanitaire difficile. «Le personnel est, aujourd’hui, particulièrement, en colère. Nous sommes en pleine sortie Covid, les personnes de terrains souffrent encore et ont souffert. On s’attendait donc à ce que les moyens financiers qu’on utilise dans cette évolution barémique, soient utilisés autrement. Les infirmières estiment, aujourd’hui, avoir d’autres besoins sur le terrain. Elles ne se sentent pas entendues», explique Jean-Claude Servais, de la CGSP Verviers.
Réévaluer certains salaires n’en valait pas la peine pour le syndicat et surtout pas en cette période. « C’est très mal venu ».
Alors que le travail a repris de plus belle avec les visites et les différentes activités, les membres du personnel se sentent aujourd’hui abandonnés. Ils ne comptent pas en rester là. « Le personnel envisage même de lancer un préavis d’action pour pouvoir enfin être entendu. D’exprimer leur malaise . Si la direction veut passer en force, il y a de fortes chances qu’un préavis soit présenté dès la rentrée de septembre », ajoute encore le secrétaire régional CGSP.
La décision est désormais entre les mains de la tutelle qui devra analyser cette décision. Les deux autres sites de l’intercommunale, Borgoumont et Limbourg, sont sur la même longueur d’onde que Spa, selon le syndicat.
Même avis pour la CSC
Du côté des autres syndicats, la CSC a également refusé le protocole. Le syndicat libéral aurait, quant à lui, accepté sous condition.