Ils trépignent d’impatience. Plus que deux jours à tenir pour tous les Stavelotains avant le grand retour du Laetare. Ce sera la 518e édition. 10.000 personnes sont attendues dans la Cité des Blancs Moussis. Le Laetare, à Stavelot, c’est une institution. A l’Athénée Royal Ardenne-Hautes Fagnes, on veut perpétuer la tradition dès le plus jeune âge. Aujourd’hui, les élèves de maternelle et de primaire se sont rendus sur la place Saint-Remacle pour effectuer le traditionnel rondeau des Blancs Moussis.
Il n’y a pas d’âge pour s’imprégner du folklore quand on est Stavelotain. La Fibre Laetare se transmet de génération en génération.
Malgré leur jeune âge, Zora (9 ans), Ambre (9 ans) et Louis (10 ans) sont déjà des habitués. Ils se rendent chaque année au Laetare. "C’est mon père qui m’a appris ce que c’était puis j’y suis allé", nous dit Louis, jeune blanc moussi. "J’aime bien taper les autres avec les vessies et j’aime bien balancer les confettis", poursuit-il. "Moi je ne le fais pas mais je le regarde", répond Zora. Et d’ajouter : "C’est super bien. J’adore les clowns cyclistes, vive la fête et la bonne humeur des gens. Les Blancs Moussis aussi."
Les Blancs Moussis, le rondeau, pour ces élèves de l’Athénée Royal Ardenne-Hautes Fagnes, ça n’a plus de secret. Déguisés, confettis dans la main et les chansons bien en tête, les petits bouts ont effectué le rondeau, sur la place Saint-Remacle, deux jours avant les Blancs Moussis. La chorégraphie est soignée, les paroles reprises en choeur.
Perpétuer la tradition du Laetare
Le Laetare, à Stavelot, c’est une institution. A l’Athénée Royal Ardenne-Hautes Fagnes, on tient à perpétuer cette tradition en apprenant aux maternelles et aux primaires les rudiments du folklore. "On apprend l’histoire du blanc moussi parce que c’est le masque traditionnel. Mais il n’y a pas que lui. On parle aussi des costumes et des groupes. On apprend aussi les chansons, deux en particulier. Je pense qu’ils sont très fiers de rentrer chez eux et de les chanter à leurs parents ou aux petits frères et petites soeurs", assure Sabine Close, institutrice primaire à l’Athénée Royal Ardenne-Hautes Fagnes Fondamental Stavelot.
"Nous avons énormément d’enfants faisant partie de groupes folkloriques et notamment des Blancs Moussis. Et c’était important pour nous, notamment grâce au soleil qui est de la partie, de montrer les traditions stavelotaines aux élèves habitant Stavelot et à ceux qui n’habitent pas ici mais aux alentours", explique Nancy Monfort, directrice FF de l’Athénée Royal Ardenne-Hautes Fagnes Fondamental Stavelot.
Les jeunes carnavalistes ont lancé les hostilités. De quoi faire monter la température avant le Laetare, le vrai, ce dimanche. (Renaud Collette)