La zone de police Weser-Göhl tire son bilan

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La Zone de Police Weser-Göhl faisait le point ce vendredi sur les chiffres de la criminalité et de la sécurité pour l’année 2022. Un bilan qualifié de bon même si les indicateurs sont plutôt dans le rouge. Notamment en terme de cybercriminalité où les plaintes se multiplient.

Audrey Degrange 

Raeren, La Calamine, Lontzen et Eupen sont les villes et communes couvertes par la zone de police Weser-Göhl. Ce qui représente quelques 48 mille habitants sur lesquels veillent quotidiennement 106 policiers. Ce matin, l’heure était au bilan pour les bourgmestres et le chef de corps qui présentaient les chiffres de la criminalité pour 2022. « Je dirais qu’on est revenu à une situation plutôt normale d’un point de vue des activités policières dans notre zone. Ce qui se traduit aussi dans les chiffres qui sont revenus à un niveau normal », révèle Daniel Keutgen, Chef de corps de la Zone de Police Weser-Göhl.

Pourtant, de nombreux indicateurs sont dans le rouge. Ils s’expliquent par l’influence significative qu’a eu la crise sanitaire sur les chiffres des deux dernières années. Tout ou presque ayant été mis à l’arrêt, les derniers bilans étaient plutôt positifs. Aujourd’hui, plusieurs points noirs se révèlent comme par exemple la recrudescence des vols dans les habitations.« On constate souvent que ces faits sont commis par des bandes mobiles qui n’ont pas de domicile connu ni dans notre zone ni dans notre pays et qui voyagent beaucoup. On arrive à identifier les auteurs potentiels mais du fait qu’ils n’ont pas de domiciles fixes, il n’est pas facile de les appréhender », poursuit le chef de corps.

Les plaintes concernant la cybercriminalité et le phénomène de hameçonnage ont aussi explosé passant de 121 à 208 en à peine un an. « Je crois que la prévention reste le maître mot pour nous. On a aussi développer la compétence de nos collaborateurs afin de diminuer les dégâts engendrés par cette forme de criminalité. »

Autre inquiétude, les violences observées au sein des familles. «Il est difficile d’expliquer ce phénomène car ce sont des chiffres de l’année 2022 donc hors covid et on constate quand même une augmentation de 20% des chiffres. Du coup, on travaille sur des solutions pour aider les victimes à se rendre plus facilement à la police.»

La sécurité routière reste aussi une priorité pour la zone de police qui a vu ses contrôles de vitesse s’intensifier passant de 7000 en 2018 à plus de 15 mille en 2022. Enfin, dans le dossier de rapprochement des services de la police locale et fédérale dans un même bâtiment à Eupen, le collège de zone espère pouvoir débloquer l’achat du terrain, situé rue de Verviers, et proposer un vrai calendrier de travaux.

 

 

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