Depuis le 1er février, une prime « pellets » est entrée en vigueur. Vous pouvez donc introduire une demande auprès du SPF Economie, à condition évidemment de satisfaire une série de critères. Malgré l’augmentation de son prix, le pellet reste un moyen de chauffage intéressant.
Aujourd’hui, Dominique Gerday se fait livrer 3 tonnes de pellets. Ils lui sont évidemment livrés en vrac. 3 tonnes, cela représente la moitié de sa consommation annuelle. Le chauffage aux pellets, c’est un choix que cet habitant de Mortroux a fait il y a longtemps déjà. C’était en 2008. « J’avais une vieille chaudière au mazout et la citerne était pourrie. Donc je devais changer de chauffage. C’est en me rendant au Salon de l’énergie à Namur que j’ai découvert les chaudières aux pellets de la marque Okofen. J’ai été convaincu de l’efficacité du système », explique Dominique Gerday.
Délaisser le mazout pour opter pour le pellet lui a évidemment demandé un investissement de départ. L’achat de la chaudière et la construction d’un silo de stockage. Mais 15 ans après, il ne regrette pas son choix. Malgré la hausse des prix au fil des années. « En 2008, c’était 240 euros pour une tonne de pellets. Aujourd’hui, je paye 1500 euros pour trois tonnes. »
Depuis le 1er février, une prime pellets est entrée en vigueur. Dominique fera les démarches pour l’obtenir. Mais pour prétendre à cette aide de 250 euros, il faut répondre à une série de critères. « Il faut savoir que la prime ne sera octroyée qu’aux personnes qui peuvent prouver que le pellet est le moyen de chauffage principal », explique Xhavier Nondonfaz, responsable planning aux Etablissements Goffin à Tiège. « De plus, si vous avez déjà bénéficié d’un prime mazout ou gaz, vous ne pourrez pas prétendre à obtenir la prime pellets ».
815.000 demandes avaient introduites pour la prime mazout, augmentant le délai d’attente pour percevoir la prime. C’est pour cette raison, que le SPF Finances vous invite à privilégier les demandes via le site internet du SPF afin de gagner du temps. (M.L.)