Yannick, 39 ans, fait le ménage. Et ça lui plaît surtout. Lui qui a intégré l’équipe de La Buanderie en mai dernier seulement et qui est fier de son job. « A l’âge de 2 ans et demi, j’avais demandé un seau et une serpillière à Saint-Nicolas, j’avais déjà la passion du ménage », rigole ce grand aide-ménager employé par La Buanderie. « J’ai toujours été un peu maniaque. Ce qui fait les qualités d’un bon aide-ménager c’est de ne rien oublier, les coins, les bondes dans la salle de bains, là où les odeurs peuvent se développer, etc. Mais on parle aussi avec les clients, on doit rester à l’écoute de leurs demandes. Le principe c’est souvent de faire le ménage comme on le ferait chez soi. » Yannick travaille exclusivement chez des particuliers, en titres-services, comme ses collègues de la Buanderie. « Une journée type ce sont deux clients, entre 3 et 4 h chacun, un le matin et l’autre l’après-midi. Pour ma part je tourne entre 32 et 38h par semaine. » Un travail qui est loin d’être de tout repos, c’est certain.
« Nous avons des formations pour ménager notre dos, pour avoir les bons gestes, éviter de se blesser. On parle aussi de l’hygiène, bien sûr, c’est essentiel. »
Et si Yannick est un homme, comme 5% seulement de ses collègues à La Buanderie, il compte bien partager son expérience. « Je me suis lancé dans l’écriture d’un livre, que je vais intituler « Le ménage pour les nuls », dans lequel je vais expliquer mon expérience, les petits trucs, etc. Il devrait sortir en mai prochain », conclut cet enthousiaste, courageux, qui n’a pas peur de se retrousser les manches, dans un secteur où justement il manque cruellement de bras. (O.T.)