Le 24 septembre est la Journée mondiale des Sourds et à cette occasion, la Fédération Francophone des Sourds de Belgique tient salon. C’est à Spa qu’associations, services sociaux ou encore entreprises de travail adapté sont réunis pour attirer l’attention sur les questions et les besoins de la communauté sourde.
Dans notre arrondissement, l’Amicale silencieuse de Verviers est un lieu de rencontre et d’activités entre personnes sourdes ou malentendantes. Elle cherche à se faire connaître davantage.
En tête des revendications de cette communauté aujourd’hui figure le manque de formations qui crée une pénurie d’interprètes en langue des signes. Le seul master en interprétation, à l’Université de Louvain a été mis en place il y a cinq ans et les premiers diplômés ne sont sortis que l’année dernière. On estime qu’il y a de 4100 à 25.000 personnes qui utilisent la langue des signes de Belgique francophone sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles alors qu’une vingtaine d’interprètes seulement travailleraient à temps plein.
Les interprètes en langue des signes transposent à la fois les propos mais aussi et surtout le sens et le contexte. Ils sont des intermédiaires essentiels aussi pour garantir l’égalité des droits pour tous et l’indépendance des personnes sourdes et malentendantes.
B. Lousberg
