L’immobilier ardennais attire les investisseurs. Ce phénomène s’est accéléré suite à la pandémie de coronavirus. De nombreux Belges s’y sont empressés d’acheter une seconde résidence. A Trois-Ponts, un bien sur 4 a été vendu à un acheteur flamand en 2020.
Cette maison a été vendue à un investisseur flamand. Ce n’est pas une exception. A Trois-Ponts, un acheteur sur 4 était flamand en 2020, selon le dernier baromètre de la Fédération du Notariat.
"Les personnes de Flandres viennent beaucoup dans notre région. Ils cherchent notamment des maisons quatre façades avec une jolie vue, dans la nature... Ils cherchent vraiment ce côté nature", constate Marie Dumoulin, gérante d’Immo Dumoulin.
Les prix ont gonflé de 10%
Jérôme de Callatay, notaire à Trois-Ponts, confirme cette tendance qui s’est fortement accentuée suite aux différents confinements: "On voit vraiment qu’il y a un engouement pour les maisons là où, par le passé, il y avait déjà un certain intérêt pour l’Ardenne, mais qui se manifestait dans des biens de type camping, caravane résidentielle ou des chalets. Là, maintenant, on voit un autre type de bien qui suscite l’intérêt de la part d’acquéreurs néerlandophones avec des maisons d’un autre standing ce qui a évidemment un effet sur le marché immobilier".
Le prix moyen d’une maison a gonflé de plus de 10% dans les Ardennes en 2020, soit plus du double du reste du pays. Du coup à Trois-Ponts, le prix moyen d’une maison dépasse maintenant 200.000 euros.
Les terrains à bâtir convoités aussi
Et cette ruée vers l’or vert ardennais n’impacte pas que les prix des habitations. Les terrains à bâtir aussi sont convoités par les acheteurs du Nord du pays.
2021 confirme, pour l’instant, la hausse du nombre de transactions immobilières en Belgique. Particulièrement dans les communes vertes comme Trois-Ponts. (Au.M)