Un Plombimontois de 26 ans est poursuivi devant le tribunal correctionnel pour avoir créé une vingtaine de faux profils au nom de jeunes femmes sur divers réseaux sociaux et sites de rencontre. Et ce, dans le but d’avoir des conversations d’ordre sexuel avec des hommes. Le côté pervers des choses, c’est qu’il utilisait le nom et la photo de jeunes femmes existantes, et qui de plus est étaient dans une zone géographique proche.
Suite à une plainte, l’enquête a pu remonter jusqu’à lui, grâce à l’adresse IP utilisée et qui chaque fois remontait à son domicile. Malgré d’autres éléments techniques l’accusant, l’intéressé nie énergiquement être l’auteur de ces faux profils, pourtant retrouvés sur son ordinateur, n’hésitant pas à mettre en cause d’autres amis et connaissances susceptibles d’avoir eu accès à son ordinateur. En pure perte, l’enquête blanchissant ces personnes.
Les parties civiles ont souligné les conséquences terribles pour les victimes, dont l’une est médecin et une autre avocate, qui passent pour des femmes à la recherche d’hommes, sans même savoir de quoi il retourne. Le ministère public a réclamé une peine de 18 mois de prison ferme, tandis que la défense a demandé son acquittement au bénéfice du doute. Jugement en janvier. (L.B)