Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Eric (45 ans) de Pepinster ne supportait pas le nouveau compagnon de son ex-femme. Le 20 septembre 2018, il aurait littéralement massacré son rival à l’aide d’un coup de poing américain et porté des coups à son ex. Ces derniers faits, il les réfute : « Je n’ai jamais violenté une femme » affirme-t-il, tout en admettant avoir donné deux trois coups de poing à Olivier, son rival, mais à mains nues. « A la base, je ne suis pas quelqu’un de violent. Mais ce jour là, je suis passé près de chez eux par hasard, et quand je les ai vus ensemble, j’ai pété un plomb. Mais je ne me suis pas acharné sur lui». Mais ce n’est pas ce que disent un témoin, déclarant qu’il lui a porté des coups alors qu’il était à terre, et surtout l’expertise du médecin légiste le Dr Boxho, qui affirme que les 5 fractures relevées à la boite crânienne n’ont pu l’être qu’avec un objet, en l’occurrence sans doute un coup de poing américain puisque personne ne l’a vu un objet en mains. Ce que relève également le tribunal : « La victime a été en tout cas bien arrangée, avec plus de quatre mois d’incapacité de travail.
C’est aussi ce que plaide Me Paulina Dandenne, partie civile pour Olivier, qui s’étonne qu’Eric ait échappé à la prévention de tentative de meurtre. Pour Mme Lanza, ministère public, il ne se rend pas compte de la gravité de ses actes. Elle rappelle qu’il est également poursuivi pour menaces de mort et pour harcèlement, car il débarquait régulièrement en nocturne, jusqu’à 3 h du matin. Elle réclame 2 ans de prison, avec un sursis possible.
C’est ce que souhaite son avocat Me Uerlings, qui invoque le délai raisonnable pour un dossier vieux de 4 ans, et le fait qu’il ne s’est plus rien passé depuis lors.
Jugement dans un mois. (L.B.)