Roland Jost, le patron de l’entreprise de transport et logistique Jost Group, a été placé sous mandat d’arrêt lundi soir. D’après le quotidien la DH, Roland Jost serait écroué à la prison de Marche-en-Famenne et serait visé de neuf chefs d’inculpation: dirigeant d’une organisation criminelle, traite d’êtres humains, blanchiment, faux et usage de faux social, escroquerie en droit pénal social, absence de déclaration immédiate à l’emploi, déclarations inexactes ou incomplètes concernant les cotisations sociales, non-paiement des cotisations à l’ONSS, défaut de paiement de la rémunération en tant qu’employeur.
Après la vague de perquisitions menées hier matin sur ses sites belges mais aussi en Roumanie, au Luxembourg et en Slovaquie, le Groupe Jost, suspecté de fraude sociale, a souhaité préciser dans un communiqué qu’il désirait préserver, dans sa communication, le respect de l’instruction et de l’enquête en cours.
"Nous demandons à l’ensemble des communiquants de respecter la présomption d’innocence et d’être conscients du fait que les informations non confirmées diffusées au grand public portent directement atteinte aux entreprises du groupe et à ses collaborateurs. Nous précisons qu’il n’y a tant qu’à présent aucune inculpation et encore moins condamnation", explique Véronique Hustin, Communication Manager JostGroup.
La poursuite des opérations, la prestation de service aux clients et le management des sociétés du Groupe sur tous les sites se poursuivent normalement indique encore la direction de JostGroup.