A la une de ce lundi, on vous parle du Certificat d’Etudes de Base. Les épreuves ont débuté pour tous les élèves de 6ème primaire des écoles francophones. Elles vont durer une semaine. Et vous ne le savez peut-être pas mais on corrige déjà ce fameux CEB. Dans notre arrondissement, il existe plusieurs centres de correction. Ce sont généralement des écoles mises à disposition. Nous sommes allés prendre le pouls dans celle de Bruyères à Battice.
Audrey Degrange
Organiser le CEB, c’est déjà une épreuve en soi mais quand on est, comme la petite école communale de Bruyères, centre de corrections pour le secteur de Herve, c’est alors toute une machine qu’il faut mettre en route. Sabine De Angelis est la directrice de l’établissement mais pour une semaine, elle va céder son bureau et se glisser aussi dans un rôle d’intendante. "Je m’occupe de recueillir les engagement de confidentialité, les déclarations de créance et je moccupe des présences, explique-t-elle. Ca demande une grande organisation surtout au niveau de l’intendance car je dois m’occuper des provisions, m’assurer qu’il y a assez de boissons, de biscuits, de petits fruits pour tous les correcteurs."
Et ici, ce ne sont pas moins de 80 directeurs et instituteurs issus des 33 écoles du secteur qui sont accueillis et placés sous la houlette d’Evelyne Renard. Une inspectrice pour le moins organisée. "Ce réfectoire est organisé en cinq chaines de correction, détaille l’inspectrice de l’Enseignement fondamental secteur de Herve. Ce qui permet à chaque titulaire de corriger au maximum, une, deux ou trois questions. Chaque enfant profite ainsi de beaucoup d’équité."
Ce matin, il en fallait car c’est bien trois épreuves qui étaient au programme soit pour ces correcteurs quelques 2700 copies à corriger. "Le plus dur, c’est la quantité, nous glisse Thierry Ancard, Instituteur de 6ème primaire à Athénée Royal de Welkenraedt. A force de voir passer la même réponse, on a parfois un peu d’hésitation." Même sentiment pour Carine Baltus, Directrice Plombières, Hombourg et Sippenaken "Il faut une grande concentration." sourit-elle.
Voici dix ans maintenant que le Certificat d’Etudes de Base est commun à tous les réseaux. Une version qui semble aujourd’hui la meilleure quand on se souvient des nombreuses polémiques qui ont entouré cette épreuve certificative. "J’ai efffectivement connu les examens cantonaux où chaque inspecteur faisait son petit examen dans son secteur et c’est vrai qu’on avait des niveaux différents. Cette nouvelle version garantit vraiment l’équité." nous confirme Evelyne Renard.
Le CEB est organisé toute cette semaine. 50 000 élèves de sixième primaire passent actuellement les épreuves. Et on leur souhaite à tous bon courage!