Ceux qui ont traversé la frontière belgo-allemande au poste de Lischtenbusch ce jeudi ont certainement remarqué une forte présence policière. Des policiers belges, allemands et néerlandais, environ 300 hommes, ont effectué ensemble des contrôles à grande échelle.
Cette opération «EuregioProtect - CrossOver » s’inscrivait dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière ainsi que dans la recherche de de criminalité transfrontalière et des problèmes liés à la transmigration.
« Nous contrôlons diverses zones dans l’espace frontalier. Par exemple Bildchen à La Calamine ou Köpfchen à Eynatten. Des contrôles sont également effectués dans l’Eifel. A cela s’ajoutent différentes stations en Allemagne et aux Pays-Bas. En fait, nous contrôlons tout. Cela commence par les infractions au code de la route, comme par exemple un contrôle technique qui a expiré. Mais nous visons également les délits criminels, comme le trafic de drogue », explique Eric Hellebrandt, porte-parole de la zone de police Weser-Göhl. Les contrôles se sont poursuivis jusqu’à 21 heures.
Les résultats :
- 1533 véhicules contrôlés
- 1999 personnes contrôlées
- 20 infractions pour possession de stupéfiants
- 13 personnes conduisaient sous influence d’alcool ou de stupéfiants
- 21 infractions liées aux séjours illégaux
- 22 dossiers ont été ouverts pour différents faits criminels
- 4 personnes ont été privées de liberté
- 20 personnes conduisaient sans être titulaire d’un permis de conduire valable
- 111 infractions ont été verbalisées
- 137 perceptions immédiates ont été réalisées
Pour la Police Fédérale, ces résultats démontrent que la criminalité ne s’arrête pas aux frontières et qu’il reste indispensable que les services de police des trois pays collaborent. Ce travail transfrontalier est plus qu’élémentaire et doit impérativement être maintenu et promu.
(Manu Yvens - BRF)