Le Grand Prix de Formule 1 aura lieu à Francorchamps le dimanche 30 août, mais à huis-clos. C’est une obligation contractuelle pour pouvoir organiser ce rendez-vous maintenu in extremis. Pas question de rassemblements, d’écrans géants dans les campings, ou encore de fêtes improvisées autour du circuit de la part des supporters. Des zones ont été dessinées autour du circuit pour dissuader le public de s’y rendre.
"Nous avons instauré trois périmètres, un de dissuasion, un d’isolation et un d’exclusion autour du circuit", précise Thierry de Bournonville, bourgmesre de Stavelot, qui a signé un arrêté de police similaire à Malmedy. En substance, plus on se rapprochera du circuit, plus les contrôles seront intensifiés. "Seules 3.000 personnes, pas une de plus, pourront se trouver sur le site du circuit, il s’agit du personnel des écuries, médecins, sécurité, etc."
Ces personnes seront contrôlés médicalement, certaines soumises à des tests PCR, pour d’autres la température sera prise à l’entrée du circuit. Cela concerne uniquement les personnes admises sur le site. Pour les autres, c’est loin de là qu’elles pourront circuler.
"On peut craindre des rassemblements de supporters en petis ou plus grands groupes, sachant par exemple que nous sommes proches des Pays-Bas, mais tous rassemblements dans les périmètres sont interdits, que ce soit des écrans géants, les campings, parkings, etc.", ajoute le bourgmestre stavelotain. La police veillera sur le terrain tout au long du week-end des F1, du 28 au 30 août.
Mais cela ne veut pas dire que Francorchamps et Stavelot seront villes mortes. "On veut préserver les commerces locaux, les déplacements pour aller dans un magasin à Francorchamps seront autorisés par exemple. Les gîtes pourront accueillir des touristes. Surtout, venez dans la région ce wee-end-là aussi, mais pas question de tenter de voir les F1 depuis le Ravel, derrière les barrières ou juchés sur un rocher surplombant la piste", prévient Thierry de Bournonville. (O.T.)