"Pour le bien d’une société, une autre est en train de souffrir". C’est ainsi qu’est la vision, aujourd’hui, du peuple de Sarayaku. Un peuple qui se bat depuis plusieurs années pour préserver son environnement. En tournée en France et en Belgique, une délégation de dames a rendu visite au "Maraîcher de Franchimont". L’occasion aussi de se rendre compte que de l’autre côté de la planète, certains tentent aussi de faire bouger les choses. « Le message le plus important de la tournée, c’est de faire connaître la réalité du peuple de Sarayaku et l’importance de protéger cette forêt amazonienne où ils vivent. Cela nous permet aussi de voir que sur ce côté du continent, il existe d’autres alternatives au respect de la nature ».
Et c’est à ça que travaille Tom Wintgens. L’occasion était alors belle pour lui, comme pour ces femmes, d’échanger autour d’un besoin commun, même si les différences sont nombreuses. « La grosse différence, c’est que nous faisons de la culture associée. Donc dans nos champs, on a toutes les plantes qui sont mélangées. Ce n’est pas comme ici où tout est en fil et bien rangé. Et puis chez nous, il y a beaucoup plus d’eau. On est surpris de la sécheresse et du peu d’eau qu’ont les plantes. Arroser ou mettre un système de goutte à goutte, chez nous ça ne se fait pas », explique Rocio Cisneros, une des habitantes de Sarayaku.
Une rencontre qui a pu amener de l’espoir dans le cœur de ces femmes. Un espoir que certaines personnes, certaines régions, certains pays ont, eux aussi, envie d’avancer pour un avenir meilleur. (M.B)