Devenus au fil des ans le lieu incontournable des passionnés de la pêche à la truite, les étangs de Stavelot ont été acquis par la ville de Stavelot en 2013. Les deux étangs, d’une superficie totale d’1,6 ha, ont été classés comme site et offrent un grand intérêt biologique. Tant pour la faune que pour la flore qu’on y retrouve.
Mais avec le temps, les étangs ont été envahis par la vase. Sans intervention rapide, la vie des batraciens, poissons et autres plantes aquatiques pourrait tout simplement disparaître. Pour enlever efficacement la vase, la technique du curage est la plus appropriée. C’est celle-là qui va être mise en place dès la fin février si la météo le permet. Hier soir, le conseil communal de Stavelot a approuvé à l’unanimité le cahier des charges en vue de cet entretien salutaire qui débutera par la vidange des étangs.
« Le volume des vases sèches à déblayer représente 22% du volume mouillé », explique l’échevin de l’Environnement Raymond Kockelmann. Les étangs seront mis à sec, étape nécessaire pour laisser sécher les vases avant le curage ».
Poissons transférés à Coo
Si la vidange des étangs est prévue fin février, c’est aussi pour perturber le moins possible la flore et la faune présentes. « Les poissons seront transférés temporairement dans un coin sous-eau au sud-ouest des étangs. Ils seront ensuite repris par Engie qui les remettra dans un environnement naturel à la centrale hydroélectrique de Coo », explique sente 22% du volume mouillé », explique l’échevin de l’Environnement Raymond Kockelmann.
Trop peu de subsides ?
Si la décision d’entretenir les étangs de Stavelot ne prête à aucune critique, le groupe d’opposition CitoyenS ! s’est étonné du peu de subsides (24 000 euros) octroyé à la commune. « Pour un projet similaire, un subside de 65% a été octroyé par la Région wallonne pour l’aménagement de l’étang du Grand Bu à Doische. Soit 151 780 euros », explique le conseiller Fabrice Lebrun qui a suggéré d’aller rechercher de nouveaux financements pour alléger la facture finale. (Manu Yvens)