En bordure des routes, l’heure est aux coupes de printemps ces dernières semaines. Mais plus que les années précédentes, les herbes sont particulièrement hautes cette année. Dans les communes rurales comme celle de Stoumont, les services techniques passent pour faucher l’herbe en bordure des routes selon un calendrier défini. Lors du conseil communal hier soir, le conseiller Stoumont Demain José Dupont a sensibilisé la majorité sur le danger que représentent ces herbes hautes. Que ce soit pour les automobilistes, surtout dans les virages, ou pour les marcheurs. « Il existe bien la convention fauchage tardif qui rend les bords de routes plus accueillants pour la vie sauvage mais la végétation a très fort poussé »,s’inquiète le chef de groupe Stoumont Demain qui a remarqué que certains tronçons étaient entretenus par des riverains le long de leurs jardins. Mais pas partout.
Bande de sécurité d’une largeur d’un mètre
L’Echevine des Travaux Vanessa Labruyère (Vivre Ensemble) a indiqué que la commune suivait le calendrier des fêtes pour traiter les bords de route. A Stoumont aussi, on applique le fauchage tardif qui consiste à ne pratiquer qu’un fauchage annuel, en fin de saison, sur certains talus et accotement du réseau routier. Mais comme dans les autres communes, les zones de fauchage ont été sélectionnées en fonction des aspects sécurité routière et du patrimoine naturel présent. « Une bande de sécurité d’une largeur d’un mètre de sécurité est faite. Mais vu les herbes particulièrement hautes de cette année, je peux demander qu’on accélère le rythme », a annoncé l’Echevine Vanessa Labruyère.
En Wallonie, le fauchage tardif forme un réseau écologique de plus de 17 000 kilomètres et s’étend sur une superficie d’environ 4 000 hectares. 175 communes ont signé la convention « Bords des routes ». (Manu Yvens)