« Il est » ou « ils sont » arrivé(s) l’hiver dernier, et "sa" ou "leur" présence est déjà bien visible, puisque plus d’une dizaine d’arbres ont déjà été abattus par le rongeur. C’est l’hiver dernier que les pêcheurs ont constaté la présence du castor sur la Gueule, à Plombières. L’animal est protégé, les autorités communales ont décidé de suivre leur installation pour éviter les éventuels dégâts qu’ils pourraient causer le long des berges…
Une espèce protégée
Le travail du rongeur est impressionnant, ce qui rend aussi sa cohabitation avec l’homme difficile. Le castor avait complètement disparu du pays, avant d’être réintroduit de manière illégale entre 1998 et 2000. Début 2017, Le Département de l’Etude du Milieu Naturel et Agricole du Service Public de Wallonie estimait à 2000, le nombre de castors en Wallonie… Animal controversé, il est aussi l’un des seuls à aménager son milieu. Les associations de défense de la nature voient en lui un atout pour la biodiversité et pour la santé de nos écosystèmes. Une vision partagée par l’union européenne qui a repris le castor parmi les espèces strictement protégées. Il était déjà présent le long de la Gueule à Kettenis. Depuis l’hiver dernière, c’est à Plombières qu’il s’est installé.
Plombières terre d’accueil pour les castors?
Le rongeur est végétarien et complètement inoffensif. S’il se nourrit de plantes, de jeunes pousses d’arbres et de tubercules, l’écorce des arbres constitue sa principale source de nourriture.
Une dizaine d’arbres de différentes tailles et de différentes essences ont déjà été coupés par le (ou les) castor(s). Tant qu’à présent, ils ont été évacués et dégagés du lit de la Gueule.
Joseph Austen, l’échevin de l’environnement, estime qu’il est encore un peu tôt pour prendre l’une ou l’autre mesure. Il préfère suivre la progression du (ou des) castor(s) en collaboration avec les riverains et les différents acteurs concernés.
(PL)