Le 4 décembre 2015, les maires de villes du monde entier se réunissaient à Paris pour lancer un appel en faveur du climat afin d’inciter les États à adopter un accord ambitieux pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Le 12 décembre 2015, à l’occasion de la COP 21, l’Accord de Paris était scellé.
Cinq ans plus tard, des avancées ont été réalisées au niveau mondial. Début octobre 2020, les députés européens ont confirmé leur volonté de réduire de 60 % les gaz à effet de serre d’ici 2030. Mais en première ligne, on retrouve les villes qui se sont mobilisées pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux aléas climatiques.
C’est le cas à Malmedy où, hier soir, le conseil communal a décidé à l’unanimité de co-signer la Déclaration de Paris. Des actions ont déjà été menées et le seront encore comme l’isolation de bâtiments dont de nombreuses écoles en 2021et 2022 dans le cadre d’un appel à projets UREBA exceptionnel, le lancement d’un marché pour des panneaux photovoltaïques en décembre dernier, un nouveau plan forestier, l’achat de véhicules moins polluants, l’utilisation de gobelets en plastique réutilisable dans le cadre du Cwarmê 2020, une sensibilisation via l’achat de gourdes pour le personnel communal, etc.
« Nous venons également de recevoir une bonne nouvelle avec la possibilité d’engager un employé POLLEC – développement durable à mi-temps pour deux ans en collaboration avec la Ville de Stavelot. Un subside wallon de 75 000 € leur a été accordé pour des investissements. Il s’agit là d’un défi commun dont les pouvoirs publics doivent prendre leur part de manière ambitieuse et exemplaire », explique en charge de l’énergie l’Echevin Simon Dethier (Alternative).