Comme chaque année, un thème sera décliné à travers différentes animations à la Foire Agricole de Battice. Cette année, c’est la poule de Herve qui sera la grande star de cette foire. La Poule de Herve avait pratiquement disparu après la deuxième guerre mondiale. Mais depuis les années 80, une poignée d’éleveurs-sélectionneurs, ont, grâce aux nombreuses sélections génétiques, reconstitué la race.
La poule de Herve
Ce qui est sûr, c’est qu’elle a fière allure. Généralement noire, on peut aussi la trouver en gris (la mauheid) ou avec sa cotte de fer. Si la poule de Herve a le privilège d’être la seule race à porter le nom de Herve, elle a aussi bien failli disparaître. Mais c’était sans compter sur une poignée d’éleveurs-sélectionneurs qui, à force de croisements génétiques sont parvenus à reconstituer la race.
La Herve fait partie des plus anciennes races de notre terroir. En 1896, la "Société Nationale pour l’Amélioration de l’Aviculture en Belgique" adopte un premier standard de la race. La guerre 1914-1918 vient détruire en grande partie le cheptel existant. A la sortie de la seconde guerre, le modèle productiviste américain s’impose et les volailles hybrides industrielles font leur apparition. Elles sont bien meilleures pondeuses et ont de surcroît des oeufs bruns! Plus fun pour l’éqoque. Du coup, la race s’éteint...
Dès les années 1980, la Herve renaît de ses cendres sous l’impulsion de quelques passionnés.
Une race adaptée à un élevage amateur?
La Herve est bien adaptée pour un élevage amateur : un coq et quelques poules sont le départ idéal d’un élevage familial. L’intérêt principal réside dans l’autonomie possible.
On profite d’une poule qui couve pour élever quelques poussins. Les poulettes serviront à renouveler les pondeuses et les coquelets passeront à la casserole. Un mode d’élevage indépendant des élevages industriels et une manière de péréniser la race.
(PL)