Pour traquer les dépôts sauvages, la ville de Verviers a mis l’accent sur la répression et a décidé de se doter de nouvelles caméras installées en différents endroits. Inscrites dans le plan local de propreté, celles-ci sont censées identifier et verbaliser les contrevenants.
En réponse à une question du chef de groupe Ecolo Hajib El Hajjaji hier soir au conseil communal, l’Echevin de l’Environnement Jean-François Chefneux a indiqué que les premières caméras fonctionnaient bien. « Mais pour pouvoir utiliser des caméras de surveillance, avec donc verbalisation à la clé, il faut d’abord qu’elles soient enregistrées au SPF Ministère Intérieur ».
Jouant volontairement la carte de la discrétion sur ce sujet, Jean-François Chefneux n’a pas voulu tirer de premier bilan sur le nombre de contrevenants identifiés. Ni sur la localisation exacte des caméras.
Dialogue constructif avec Intradel
Le bourgmestre faisant fonction Alexandre Loffet a quand même indiqué que le nombre de sanctions administratives sur les sanctions environnementales émises et envoyées avait fortement augmenté. « Le nombre de dépôts sauvages devient une problématique de salubrité publique avec la présence de rats. Le dialogue avec Intradel est bon pour notamment procéder au remplacement des conteneurs enterrés. Nous avons obtenu le maintien des tournées toutes les semaines. Ce qui ne sera pas forcément le cas dans toutes les communes de l’intercommunale », a précisé Alexandre Loffet.