Ils sont 5 à s’être lancés dans l’aventure, il y a déjà deux ans. Ils proviennent d’univers et de formations différentes, mais tous ont cette envie de recréer des modes de vie plus solidaires. "La Forêt de Luhan" est leur projet. Ils veulent y cultiver la terre et les liens.
Un projet agricole collectif
La forêt de Luhan a vu le jour à Harzé. Il a fallu deux ans avant de concrétiser l’idée. Depuis janvier dernier, Fabien Heuze, Stéphanie Charles et leurs trois autres comparses y cultivent la terre.
Il s’agit d’un projet agricole collectif qui s’étend sur 3 hectares, qui véhicule les valeurs de solidarité, de coopération et de respect de l’environnement. L’idée est de recréer une vie plus solidaire. Comme l’explique Stéphanie Charles :"Je n’envisage plus la vie de manière individuelle, dans ma petite maison, avec mon petit projet. J’ai l’impression que si on veut faire évoluer les choses au niveau de l’environnement et de la société, il faut revenir à un projet plus collectif. Et ça, c’est vraiment ma motivation principale ».
Les premiers légumes seront prêts pour la vente d’ici quelques jours. Dans un premier temps, les maraîchers pensent nourrir entre 50 et 60 familles.
Pour Fabien Heuze, « La forêt de Luhan » est née d’une envie de vivre une aventure communautaire et de travailler la terre : "D’abord, on souhaite acquérir trois hectares de manière collective. On va les acheter avec une fondation que l’on créée. Et puis, on veut réaliser toute une série de projets avec notre asbl et même notre aisbl (c’est une asbl internationale). Cette asbl, c’est avant tout une plateforme d’éducation permanente. Elle va réaliser toute une série de projets… La base, c’est vraiment la production et la consommation d’une nourriture saine, bio et locale, produite dans le respect de la terre et des gens qui travaillent dessus."
L’objectif de "La forêt de Luhan" est aussi d’accueillir différents ateliers : bricolage, couture, transformation alimentaire, mais aussi des évènements culturels.
La campagne de financement participatif est toujours en cours l’objectif est d’acquérir les trois hectares de terrains nécessaires pour faire aboutir le projet.
(PL)