Cette idée date d’il y a trois ans. Se sentant impuissant face aux incendies de forêt qui touchent, à ce moment-là, l’Australie, l’ASBL Thimister-Clermont en Transition se dit qu’il serait bon d’agir. L’idée de planter une mini-forêt arrive alors sur la table.
Planter, c’est l’avenir et ils comptaient bien y participer. Ensemble, ils ont planté 1000 jeunes pousses de 22 espèces indigènes différentes sur une parcelle de 300m2. Aujourd’hui, la mini-forêt commence à prendre forme et couplée à l’arboretum que possède la famille propriétaire du terrain depuis plusieurs années, c’est désormais un endroit bien plus vaste qui peut accueillir des visiteurs.
Une école du dehors pour les écoles des environs
Et le projet se poursuit et entame une nouvelle progression grâce à l’appel à projets « Vis mon village » de la fondation Roi Baudoin qui vise à encourager les initiatives citoyennes positives qui permettent de nouer des liens, créer une dynamique sociale en milieu rural. Une fois de plus, ce sont les plus jeunes qui sont visés. « On va construire une gloriette de type kiosque. Ce sera une structure en bois. Il y aura aussi une toilette sèche. L’idée est d’accueillir des classes de primaire et de maternelle pour faire l’école du dehors. On a consulté des instituteurs du village qui ont été hyper enthousiastes. Apparement, c’est une grande demande. On a déjà accueilli des écoles de Verviers, mais on avait vraiment besoin d’un espace pour être au sec et pouvoir aller aux toilettes », explique Céline Henrard qui a été responsable du dossier.
En plus d’une école du dehors, l’ASBL souhaiterait que l’endroit soit un lieu d’inspiration et de création artistique, un véritable espace de vivre ensemble.
D’autres réflexions voient également le jour. Comme cela se fait à Herve, Aubel ou encore Plombière, une balade Natagora pourrait bientôt exister. « L’objectif final, c’est d’intégrer ce projet-ci avec d’autres projets d’initiative citoyenne, même des plus anciens, et créer une balade Natagora thématique qui démarrerait au Thier des Oies, qui passerait par l’arboretum où nous nous trouvons via l’échalier. Elle passerait également dans un couloir écologique qui est encore dans les cartons et par le bois de Befve ou encore la ligne 38. C’est une balade qui devrait atteindre les 6,5 kilomètres », ajoute encore Herbert Meyer, lui aussi membre de l’ASBL Thimister-Clermont en Transition
Le tout est de trouver encore un fil conducteur à cette balade. Les citoyens pourraient d’ailleurs bientôt participer à cette nouvelle recherche. (M.B)