20 hectares, dont 8 en propriété et 12 en location. 25 vaches et autant de moutons, soit une production de 180 000 à 200 000 litres de lait par an, et une vente annuelle de 10 à 15 agneaux pour produire de la viande. Ce sont quelques chiffres qui représentent la ferme de Léon Teller à Welkenraedt. Mais Léon arrive sur la fin de carrière, et un problème majeur pour lui comme pour les autres fermiers dans cette situation est de trouver repreneur.
Surtout que les fermes qui ne trouvent pas repreneur disparaissent ou sont englobées par d’autres qui ne cessent de grandir. Un problème pour les jeunes agriculteurs qui souhaitent se lancer, puisqu’ils n’ont pas les moyens nécessaires pour racheter ces grandes fermes. Tout profit pour les grands financiers qui voient encore un nouveau moyen de se faire du profit via ce rachat des grandes fermes, ce qui ne fait qu’accentuer la diminution des exploitations agricoles.
Une des solutions envisagées par le GAL Pays de Herve est d’encourager le maraichage. Le GAL a d’ailleurs lancé récemment l’outil Espaces’ter.
Une autre solution serait, à l’image du collectif Terre-en-vue, de racheter les différentes parcelles en manque de repreneur. Si ce rachat par un collectif ressemble à priori fortement à un rachat par une grosse entité financière, le but est tout autre.
Enfin, un autre gros problème qu’il reste à résoudre pour parvenir à un retour des fermes plus nombreuses et plus petites est de changer la mentalité des jeunes fermiers, qui ont grandi dans cette logique capitaliste de croissance et d’expansion. (Nicolas Lesecque)