C’est une visite importante avec la venue de la ministre wallonne du patrimoine, Valérie De Bue, et le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet qui s’est tenue à Verviers ce samedi rue du Limbourg. Depuis que le Solvent a ouvert ses portes au public pour la dernière fois il y a trois ans, tout a considérablement changé. Durant ces 3 années, une trentaine de bénévoles se sont démenés pour faire vivre et revivre ce lieu historique à Verviers. Beaucoup de choses ont donc évolué dans ce nouveau pôle archéologique. Et il fallait le montrer.
" Une partie de la collection que nous avions déjà a pu être remise en marche grâce à nos bénévoles. Pouvoir les voir fonctionner comme à l’époque est très émouvant", explique Freddy Joris, le président du comité scientifique de l’Histoire de Verviers. "Puis nous avons aussi reçu un série de machines d’imprimerie de chez Casterman en dépôt. Ces machines sont de vrais bijoux que nous possédons actuellement".
Le Solvent a aussi pu prouver aux autorités que la passion et le dynamisme parviennent à préserver et faire revivre le patrimoine industrielle. Un patrimoine aujourd’hui essentielle pour l’ avenir. " Il est vraiment important de garder des traces de ce passé qui sera inévitablement une aide, un message pour l’avenir", insistait la ministre wallonne Valérie De Bue en ajoutant que le patrimoine industrielle restait une priorité pour la région wallonne dans des projets plus globaux.
Grâce à cette visiste, la ville de Verviers a aussi pu tirer son épingle du jeu. Aujourd’hui, selon le ministre-président Pierre-Yves Jeholet, il est important qu’elle soit reconnue sur la carte de la Wallonie comme étant pleine de richesses industrielles. Des richesses que beaucoup souhaitent retrouver demain pour Verviers.
Les investissements opérés ces dernières années par la ville mais aussi par l’Agence Wallonne du patrimoine n’ont donc pas été vains. Le Solvent a encore quelques belles années devant lui.
