C’est évidemment une bonne nouvelle pour les brocanteurs et les chineurs, qui fréquentent habituellement les Puces de la Vesdre chaque dimanche dans le quartier de Renoupré à Dison. Aujourd’hui, nous apprenons que la tradition va pouvoir perdurer.
Pour rappel, en janvier dernier, le Marché aux Puces de la Vesdre apprenait qu’il allait devoir quitter les lieux (qu’il occupait depuis septembre 2005) à la fin du mois de mai. La raison ? La réalisation d’un projet immobilier visant à donner une seconde vie au bâtiment. L’ancienne usine textile doit en effet accueillir une salle polyvalente et une vingtaine de lofts.
Changement de programme donc aujourd’hui puisque, finalement, les Puces de la Vesdre pourront bel et bien continuer à occuper les lieux. « Le promoteur verviétois, Jean-Pol Bollette nous appris la nouvelle », explique Nicole Bailly, porte-parole des brocanteurs. « Il faut savoir que là-bas nous occupons une surface de 1200 mètres carrés. Ce n’est évidemment pas simple de retrouver un tel espace même si, depuis janvier, nous avons reçu de nombreuses propositions », poursuit-elle.
Projet immobilier inchangé
Si les Puces de la Vesdre vont donc bel et bien rester à Renoupré, cela ne signifie pas pour autant que le projet de réhabilitation des lieux est modifié. « Notre projet reste en tous points identique », confirme Jean-Pol Bollette. « Nous espérons que la salle sera opérationnelle pour le début de l’année 2019, une partie des lofts s’ajoutera dans la foulée. En réalité, nous avons simplement postposé les travaux concernant le rez-de-chaussée, actuellement occupé par le marché aux puces. Il s’agit donc simplement d’une modification de planning, rien d’autre », précise le promoteur verviétois.
Concrètement, cela signifie que les Puces bénéficient en quelque sorte d’un délai supplémentaire. Un délai dont la durée serait d’un minimum de trois, selon le promoteur.
Appel aux brocanteurs
Reste que cette période d’incertitude concernant l’avenir du marché aux puces à Renoupré a quelque peu refroidi les brocanteurs qui habitués à y venir présenter leur marchandise. « Il n’y en a plus actuellement que 7 sur les 30 marchands habituels », explique Nicole Bailly. « Il faut à nouveau fidéliser les brocanteurs ».
L’appel est lancé ! (M.L.)