Un Theutois, âgé d’une cinquantaine d’années au moment des faits, n’a rien trouvé de mieux que d’organiser chez lui des soirées de débauche avec des jeunes garçons encore mineurs, sept en tout. C’est suite au fait que ces jeunes ont tenté de le faire chanter que l’affaire est arrivée aux oreilles de la justice. Devant laquelle Xavier, 56 ans aujourd’hui, est amené à répondre de faits qualifiés de viol, d’attentats à la pudeur, de débauche de mineurs et aussi de stupéfiants, du cannabis, qu’il fournissait aux jeunes en guise de récompense.
Devant le tribunal, où il comparait libre, Xavier admet avoir organisé ces soirées, où l’on regardait des films pornos et durant lesquelles les participants s’exerçaient à des pratiques sexuelles. Mais tous les actes y étaient commis étaient consentis selon lui et surtout, Xavier affirme que tous les jeunes concernés avaient plus de 16 ans ! Ce que conteste Mme Herman, ministère public. « Des actes consentis ? Il les a obtenus par ruse, par des manœuvres telles que l’alcool ou les stupéfiants pour les mettre sous emprise. Il est peu crédible quand il dit que les gamins avaient 16 ans, alors qu’ils le fréquentaient bien plus tôt et qu’ils dormaient avec lui ». Elle souligne la personnalité trouble et inquiétante du prévenu en réclamant 3 ans de prison ferme.
Pour sa défense, Me Haumont fait valoir qu’il assumait l’existence de ces soirées et en admettait la responsabilité. Il a d’ailleurs entrepris un suivi psychologique, qu’il conviendrait de pouvoir poursuivre par le biais d’un sursis probatoire. Jugement dans quelques semaines, car une expertise psychologique sera réclamée par le tribunal. (L.B.)