Avec le mois de décembre arrive la Saint-Nicolas et les fêtes de fin d’années. Des fêtes souvent synonyme d’emballage cadeaux, de multitude de rjouets et friandises. Bref, de pics de consommation et de gaspillage. Alors comment réduire cette invasion de déchets ? Des fêtes de fin d’année zéro déchet est-ce possible ? Nous avons mené l’enquête.
Chez Gaëlle Ahn, c’est atelier de « fabrication de sablés » aujourd’hui. Avec son mari et ses deux filles, elle s’est lancée dans l’aventure du zéro déchet. Au quotidien, elle confectionne elle-même les dix heures et goûter de ses enfants. Pour les friandises des fêtes de fin d’année, elle fait pareil. Et non, cela ne lui prend pas beaucoup de temps.
Pour les cadeaux, c’est pareil. Gaëlle est organisée. Quand elle ne fabrique pas elle-même une maison de poupée, elle chine en bourse ou en seconde main. Elle a déjà tout trouvé. Comme ces playmobiles qui garniront le calendrier de l’avent.
Un enfant de 3 ans reçoit 11 cadeaux à Noël
En moyenne, un enfant français de 3 ans recevrait 11 cadeaux à Noël. Un chiffre qui donne le tournis. Et pas seulement à Gaëlle. A l’Atelier à Theux, hier soir, ils étaient plusieurs à participer à un atelier zéro déchet autour des fêtes de fin d’années.
C’est la Theutoise Johanne Kyndt qui est la manoeuvre. En mode zéro déchet avec sa famille depuis 3 ans, elle a décidé de rayonner des bonnes pratiques autour d’elle avec son ASBL ImpActes. A commencer par le cadeau immatériel comme un bon pour aller au cinéma, pour un concert parmi dix au choix, un soin...
Parmi les autres bonnes idées : les emballages dans des restes de tissus selon la méthode japonaise furoshiki, l’achat de chocolat et de massepain directement chez l’artisan, une lettre de gratitude pour mettre par écrit tout ce que l’on apprécie chez une personne ou un kit cadeau pour démarrer, pourquoi pas, dans le zéro déchet. (Au.M)