60% du territoire de la Communauté germanophone est en zone blanche, c’est-à-dire sans connexion internet digne de ce nom. La faute sans doute à l’habitat dispersé et à la faible densité de population. D’ici 2026, ce réseau d’un autre âge sera remplacé par de la fibre optique pour les 40.000 foyers et entreprises germanophones.
10 fois plus rapide
« Ce sont des débits qui vont être multipliées par 10, par 50 demain. La Communauté germanophone sera ainsi la première région en Belgique à être couverte à 100% par la fibre optique et une des premières en Europe », signale Guillaume Boutin, CEO de Proximus
Pour permettre ce déploiement de la fibre optique, un partenariat public-privé a été constitué. Ce jeudi, la communauté germanophone, Proximus et Ethias, en charge du financement, ont signé les documents pour constituer la société commune « Glasfaser Ostbelgien ».
D’abord La Calamine et Amblève
« Nous avons donc créé l’entreprise aujourd’hui, il y a encore quelques étapes formelles qui doivent être terminées avant la fin de l’année et ensuite, à partir de janvier de l’année prochaine, les premiers travaux commenceront très concrètement. Nous débuterons par la Calamine et Amblève », détaille Isabelle Weykmans, ministre des Médias de la Communauté germanophone.
Coût de cet ambitieux projet ? 140 millions d’euros dont 40 millions de subsides de la Communauté germanophone et de l’Europe. L’objectif étant de ne pas faire payer aux consommateurs finaux cette extension du réseau.
(Aurélie Michel avec nos confrères de la BRF)