Les fermes agroécologiques se développent dans notre arrondissement depuis quelques années. Le souhait de Brenda, une jeune maraîchère de Baelen : racheter la ferme de son père pour en faire une ferme agroécologique et collaborer avec plusieurs producteurs de la région. Le prix est conséquent et pour arriver à concrétiser ce souhait, elle a lancé en ligne un financement participatif appelé crowdfunding.
Un appel aux dons essentiel
C’est un projet ambitieux mais avec le soutien de nombreux clients, Brenda peut y croire. Maraîchère depuis 2019, elle prône le local et uniquement des produits de saison. Première étape du projet : acheter un poulailler mobile. « Ça consiste en une espèce de maisonnette pour les poules qu’on peut déplacer régulièrement, environ une fois par semaine en fonction de la météo. Les poules peuvent profiter d’une herbe fraîche et elles peuvent aussi enrichir le sol de manière régulière sans polluer le sol » explique Brenda Bours, maraîchère.
Le coût de ce poulailler est conséquent. 45 000€ sont nécessaires pour se le procurer. Pour pouvoir l’acheter, cette maraîchère a lancé un crowdfunding, financement participatif.
Son souhait est donc de racheter cette ferme afin de la transformer en une ferme agroécologique. Une pratique agricole visant à réduire l’empreinte environnementale et à favoriser la biodiversité. « Il y aurait diverses activités : du maraîchage, de l’élevage de poules pondeuses mais aussi d’autres projets à venir en s’associant avec d’autres personnes. Tout ça serait réuni autour d’un magasin dans la ferme. On vendra aussi des produits d’autres producteurs qui sont sur le territoire que ce soit des fromages, de la viande, du lait, … L’idée c’est vraiment de regrouper en un centre tous les produits locaux » poursuit-elle.
La ferme agroécologique, une nouvelle méthode agricole
La spécificité d’une ferme agroécologique c’est essentiellement la méthode d’agriculture. Revenir au travail manuel plutôt que d’utiliser des machines qui abîment le sol par exemple. « Avant, l’idée des agriculteurs c’était de travailler sur des grandes plaines, d’enlever les haies, de pouvoir être le plus efficace et le plus productif possible. Avec notre projet, l’idée ce n’est pas de mettre la production au cœur de l’activité mais plutôt de la laisser en équilibre par rapport au bien-être animal, des agriculteurs, par rapport à l’environnement et à l’impact de notre activité sur lui ».
Si Brenda se lance dans cette démarche, c’est aussi parce qu’elle sait que les habitants de Baelen la soutiennent et adhèrent au projet. Les dons sont nombreux mais pas encore suffisants pour arriver à cette somme conséquente de 45 000€. Le crowdfunding est mis en ligne jusqu’à la fin du mois. (S.U)