Sera-t-il encore longtemps possible de retirer de l’argent sur la commune de Stavelot? La question a suscité le débat hier soir au conseil communal. Après l’annonce de Belfius qui quittera le centre au mois de mars, il ne reste plus qu’une banque et qu’un distributeur de billets sur l’ensemble de la commune. Après d’autres communes rurales, finalement, rien de surprenant. "La tendance veut qu’on se tourne davantage vers la numérisation et la digitalisation. Mais le billet reste important car nous sommes un lieu touristique et ne serait-ce aussi que pour les petits paiements", précise Thierry de Bournonville, Bourgmestre de Stavelot.
Si la fermeture d’ING n’est aujourd’hui qu’une rumeur, le conseil communal s’est tout de même demandé ce qu’il en serait en cas d’absence totale de distributeur. Il semblerait que Bpost, comme pour d’autres entités, prennent le relais. Mais d’autres solutions se dégagent également.
"Bpost ne peut agir que s’il n’y a plus de distributeurs du tout, or nous en avons encore un. Nous avons donc contacté un autre organisme qui pourrait implanter un distributeur sur notre commune. Il semble qu’un distributeur à Stavelot ainsi qu’un à Francorchamps serait déjà très bien".
Autre solution, l’investissement de la part de la ville. Mais ce sera en dernier recours. "Il n’est pas impossible qu’une commune investisse elle-même dans un distributeur mais le coût est plutôt élevé. On parle de 60 à 90 000 euros pour l’installation. Il faut également compter entre 15 et 18 000 euros par an pour l’entretien et la gestion de la machine", précise encore le bourgmestre.
La commune ne devrait donc pas rester sans rien. C’est son souhait en tout cas. (Maryse Baguette)