La bonne nouvelle du côté de Stavelot, c’était l’annonce de l’obtention d’un contrat-programme pour une durée de 5 ans. Ce contrat-programme est une aide financière octroyée par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le secteur des arts de la scène et qui, dans le cas du festival de Stavelot, s’élève à 60.000 euros. Une belle enveloppe qui leur permettra de pérénniser leur évènement et de continuer à offrir une programmation de qualité.
Les organisateurs ont également dévoilé l’affiche pour leur 53e édition: en ouverture du festival, Bernard Pivot. Il y présentera son nouveau spectacle intitulé "Au secours, les mots m’ont mangé". Ce spectacle raconte la vie d’un homme, qui malgré ses succès de romancier, a toujours eu l’impression d’être un homme au service des mots et non pas leur maître.
Des artistes peu connus seront aussi de la partie. Jessica Gazon se produira pour la première fois sur les planches stavelotaines. Dans "Les petits humains", elle aborde le thème de l’amour parental.
Autre talent programmé, Aurélien Dony. Déjà à l’affiche en 2017, le festival a été un vrai tremplin dans sa jeune carrière. Sa nouvelle pièce " Les putes allemandes pleurent-elles dans les bras de Berlin?" parlent des êtres qui travestissent leur passion et oublient de vivre leurs rêves.
A travers le spectacle "Lettres et Poème à Lou" les organisateurs font un clin d’oeil à Guillaume Apollinaire dont cette année marque les 100 ans de sa mort.
Les arts de rue n’ont pas été oubliés, cette année encore, avec la 7e édition des "P’tits Festarts". Programmés en clôture du festival, il s’agit d’un ensemble de spectacles aux genres artistiques variés: comédie, danse, ...
A voir du 29 juin au 8 juillet à l’Abbaye de Stavelot. (Laura Vandormael)