Créée en 1986, ATI Industrie, située sur la commune de Thimister-Clermont, a fait du chemin. Cette PME spécialisée en électricité industrielle, en automation et en robotique accompagne désormais des clients à l’international. Cette fois elle a décidé d’accélérer le déploiement de l’industrie 4.0. grâce à diverses solutions.
Cela fait plusieurs années que l’entreprise a décidé d’endosser la cape de l’innovation. ATI Industrie devient une entreprise phare pour l’industrie du futur. Grâce à ses compétences en électricité industrielle, en automation et en robotique, elle planche depuis 2019 sur le projet Warehouse 4.0, développé avec l’entreprise Technic One. Un hall de stockage automatisé, autonome, intelligent et sécurisé. « C’est possible grâce à un engin à roulettes de petite taille capable de soulever et de transporter des charges allant jusqu’à 1500 kg. Cet engin va faire les transferts logistiques intra-société pour alimenter la production, pour alimenter les expéditions,… Le but de notre projet, c’était vraiment de créer un engin qui pouvait se promener au sol dans des racks, qui ne nécessite pas de transfert et qui optimalise un maximum l’énergie et la place utilisées dans les racks », explique Jean-Yves Denoël, le directeur général d’ATI Industrie
Castle Ingredients, situé à Hombourg, sera la première entreprise à découvrir le démonstrateur dans un an. Elle détiendrait alors le premier entrepôt intelligent qui pourrait bien chambouler le futur industriel. « Je sais que cela peut faire peur, car on pense que tout sera robotisé», précise Pierre-Yves Jeholet, le ministre-président de la fédération Wallonie-Bruxelle en visite dans l’entreprise ce matin. « Mais cela permet aussi d’améliorer les conditions de travail, de certains travaux qui demandent beaucoup d’exigences sur le plan physique ».
Produire plus rapidement grâce à la vision industrielle
L’entreprise ATI a même voulu aller plus loin en créant la vision industrielle. Un ensemble de caméras, de logiciels et d’intelligence artificielle qui donne la capacité aux machines de voir et de décider.
Le défi de la recharge des véhicules électriques
Mais l’avenir de l’industrie se voudra aussi électrique. Et pour éviter la surcharge, la PME de Thimister-Clermont a aussi voulu trouver une solution avec son logiciel « Smart Car » qui permet de gérer l’énergie que l’entreprise transmet aux voitures via ses bornes électriques.
Avec de telles innovations, la société espère bien garantir son avenir en Belgique et à l’international. (M.B)