A Spa, l’accueil des demandeurs d’asile à Sol Cress fait toujours débat. La situation reste tendue entre les autorités locales et les responsables du centre (Svasta, le gestionnaire privé du centre). Aujourd’hui, les bourgmestres des autres communes de l’arrondissement de Verviers montent également au créneau pour venir en aide à leur collègue spadoise et pour tirer la sonnette d’alarme car la situation "s’est aggravée", expliquent-ils.
Ils dénoncent ce qu’ils qualifient de "traitement indigne réservé aux résidents." Des résidents qui, selon eux, "vivent dans des conditions inhumaines" (ils vivent à 4 dans des chambres de 16 mètres carrés, ndlr). Les bourgmestres réclament des changements rapides, notamment en termes de capacité d’accueil. Ils souhaitent revoir à la baisse le nombre de personnes hébergées (actuellement, un peu plus de 400 réfugiés sont logés à Sol Cress alors qu’un accord était intervenu pour limiter à 250 maximum, ndlr). Plus globalement, ils pointent du doigt l’encadrement, l’organisation et l’accueil qui ne sont pas à la hauteur.
Par ailleurs, un arrêté de police a été pris par la bourgmestre de Spa suite à différents problèmes survenus dans le centre-ville. La police a dû intervenir à 20 reprises (dont 4 arrestations) en l’espace de 16 jours, début septembre.