Neuf ans de prison, c’est la peine réclamée ce vendredi matin au tribunal correctionnel de Verviers à l’encontre d’un Jalhaytois de 44 ans, qui comparaissait détenu pour des faits de moeurs sur un mineur et la détention plus la diffusion d’images pédo-pornographiques. Il faut dire que l’homme a déjà été condamné pour des faits similaires, en 2005, à trois ans de prison avec sursis probatoire.
C’est via de faux comptes Facebook qu’il avait pris des contacts avec de jeunes garçons, mais c’est par l’intermédiaire d’un site gay pour adulte qu’il a accroché un jeune garçon de 14 ans. Il l’a harcelé jusqu’à obtenir un rendez-vous, et puis sous la menace de révéler à son entourage son penchant pour l’homosexualité, il l’a obligé à accomplir des actes sexuels. Un manège qui aura duré un an avant que le jeune garçon ne craque et révèle tout à la police.
« J’ai été stupide d’avoir fait cela, j’ai fait une énorme erreur. Je n’avais pas conscience de pousser sur son point faible, mais je ne l’ai jamais forcé », se défend le prévenu qui admet cependant avoir harcelé le gamin.
Le ministère public s’est montré très sévère à son égard. Il parle d’une personnalité inquiétante décrite dans un rapport psychologique problématique pour lui. Notamment sur le plan des risques d’une récidive. C’est pourquoi il réclame une peine de 9 ans de prison.
La défense elle souligne le besoin d’une prise en charge médicale, et donc sollicite une peine qui permette un sursis probatoire, soit moins de 5 ans de prison. Jugement le 8 décembre. (L.B.)