Caroline Lambert jouait chez elle. Cette jeune comédienne, originaire de Grand Halleux, a créé « What the Luck ? » à Vielsam il y a deux ans et là voilà de retour pour la première en salle du festival Paroles d’Hommes sur la scène de l’Espace culturel de Trois-Ponts. Ce seul en scène qu’elle a écrit, raconte son histoire, celle d’un gène héréditaire qui, lorsqu’il mute, provoque les cancers du sein et des ovaires.
Voilà plus de huit mois que les artistes n’étaient plus montés sur une scène dans une salle. En dépit du chaud et du froid soufflé par les mesures sanitaires, il était grand temps pour les acteurs du monde culturel de rallumer les étoiles.
Passer outre les normes contraignantes et fluctuantes en groupant tous les spectacles dans une seule grande salle aurait sans doute permis de limiter les dégâts mais, pour « Paroles d’Hommes », c’était renoncer à ce qui fait son identité, celle d’un festival libre et voyageur.
Cette 20 e édition va se poursuivre jusqu’au 15 juin, en faisant encore arrêt, à Malmedy, Verviers, Dison, Soumagne et Liège, où quelques places sont encore disponibles pour les spectacles de Guillermo Guiz et Bruno Coppens à Malmedy, « Champ de bataille » à Liège, « Homme Femme » à Dison et Vincent Pagé à Soumagne. (B. Lousberg)