En basket, cette 4e journée de championnat en TDM2 est capitale pour les Pepins. Ils reçoivent Anderlecht, équipe au même bilan qu’eux : 1 victoire et 2 défaites. Mais leurs mentalités sont, elles, bien différentes. Pepinster est très fort en attaque, mais un peu moins en défense ; Anderlecht n’est ni bon, ni mauvais dans ces deux secteurs du jeu. Mais au final, l’attaque pepine a eu le dernier mot sur les Anderlechtois.
Pepinster commence la rencontre de manière intelligente : les bleus profitent des « mismatchs » pour marquer facilement en dessous de l’anneau. Mais Anderlecht tient le choc et répond en attaque par l’intermédiaire d’un très bon Moris redouté par les bleus. En manque d’adresse, les bleus compensent par une mentalité de battant. Tous les ballons sont pour eux, cette action en est la preuve : 4 rebonds offensifs pour terminer l’attaque avec deux points de plus au compteur. Les rouges sont eux plus adroits, et proposent également un beau style de jeu offensif : pénétrations dans la raquette, bonnes lectures et "extra-pass". Ils terminent le premier quart-temps avec deux points d’avance. "Le coach nous demande de mettre de l’intensité car leur repli défensif n’est pas le meilleur. Mais l’expérience de Moris est aussi à contenir parce qu’on sait que c’est un très bon joueur", indique Ugo Jacoby, joueur du RBC Pepinster.
Au 2e quart-temps, ce sont les bleus qui sont très agressifs vers le panier à l’image ici de Halkin. Lui qui est d’ailleurs complètement en feu. Il est partout et intraitable à la finition ! Anderlecht tente de survivre avec des lancers-francs, mais le momentum est clairement Pepin. 46 - 29 à la mi-temps. "On a des bons passages de plusieurs joueurs : Maxime Halkin, Martin Francoeur. Il n’y a pas de nom à mettre en avant. On a su tirer profit des mains chaudes au 2e quart-temps, c’est bien", se réjouit Pascal Horrion, coach du RBC Pepinster.
En démonstration
Et ça reste bien en deuxième mi-temps ! Les bleus se trouvent les yeux fermés, et comme à l’entraînement, Wintgens n’a plus qu’à déposer. Mais le pivot anderlechtois continue de faire un chantier dans la raquette des locaux. Son bagage technique est difficile à contrer. Mais les pepins restent en place. De la défense à l’attaque, tout va très vite. La rencontre vire à la démonstration ! "Il y a 15 jours, quand Stevoort est venu joué ici, ils avaient 25 points de retard à la mi-temps et ont gagné le match. Je leur dis que c’est possible. Sur papiers, on n’est pas moins fort qu’eux. Je pense qu’on ne démarre pas mal le 3e quart, mais on retombe vite dans nos travers", explique Laurent Monsieur, coach du RPC Anderlecht.
Le dernier quart-temps est moins compétitif. Le jeu est moins intense, la faute à un score déséquilibré. Les défenses sont plus relâchées et la fin du match n’est qu’une succession de ce genre d’action. "On peut se dire qu’on est toujours invaincu après 40 minutes... Le problème, c’est qu’on perd deux fois en prolongations (rires). Il faut voir le verre à moitié plein. Le groupe vit bien, on est dans le bon", indique Pascal Horrion. Et oui, les Pepins sont dans le bon. Match maîtrisé de bout en bout qui se termine sur le score de 92 à 71. (A.Millet)