Les adieux d'un Lion géant: Axel Hervelle arrête sa carrière !

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"Il est temps pour moi d’admettre que l’Histoire de ma vie arrive à son terme. Merci au basket de m’avoir donné tant de souvenirs, d’amis et d’émotions. Le jeu va me manquer (coeur brisé). C’est avec ces mots qu’Axel Hervelle a annoncé mardi sur son compte twitter, qu’il mettait un terme à sa carrière de haut niveau. A l’âge de 37 ans...

Même si sa modestie et sa simplicité doivent en souffrir, il rejoint aujourd’hui au Panthéon du basket belge des personnalités comme Struelens, Jaumin, Bayer, Samaey et plus près de nous Mbenga et Van den Spiegel. En attendant d’être rejoint par les Van Rossom, Lojeski ou Gillet.

32 ans de basket, puisqu’il a débuté à Comblain à l’âge de 5 ans. "J’étais très grand (ndlr: il mesure aujourd’hui 2M05), c’est ce qui a joué dans l’attrait pour ce sport", explique Axel. "Qui plus est, mon père adorait le basket, le tour était joué".  

La belle histoire pepine

 

En l’an 2000, Axel a 17 ans, il est alors recruté par l’énigmatique Niksa Bavcevic, à Hannut St Louis, pour rejoindre Pepinster. "J’ai joué deux saisons comme cadet puis junior, avant de signer mon premier contrat professionel, puis que Madrid ne rachète mon contrat". 

Avec le club pepin, dont il deviendra très vite le capitaine, l’histoire d’amour peut alors commencer, avec notamment ce fameux titre de vice-champion de Belgique en 2003. "C’est vrai qu’on a joué la finale des play-offs contre Charleroi, mais mon meilleur souvenir, cela reste la qualification face à Mons. On avait perdu de 20 points au match aller, et on gagne de 21 points le match retour. C’était une vraie folie, avec le public, l’atmosphère ce jour-là".  

Une histoire d’amour qui se tisse plus spécialement avec le public du hall du Paire. "Bah, le Paire c’est le chaudron... cette communion familiale, c’est un souvenir exceptionnel, surtout au niveau humain". 

 

Recruté par Bavcevic, qui restera le 1e grand coach dans sa carrière, Axel s’est aussi lié d’amitié avec certaines personnalités du club. ’"A commencer par Pierre Raskin, qui fut un des artisans du développement du basket en région verviétoise, mais aussi au niveau national. Une référence pour beaucoup de personnes. Mais j’ai gardé aussi de très belles amitiés avec Jean-Pierre Darding et Victor Bosquin".  

La Liga es su vida ! 

 

La saison 2004-2005, c’est clairement la saison charnière dans la carrière du Comblinois. Le Real de Madrid rachète son contrat et en 2005, Axel est aussi le tout premier belge à être drafté par une franchise de la NBA. Les Denver Nuggets. Mais il donne sa préférence à l’ambiance latine. Axel jouera près de 6 saisons avec le Real. "On a été lancé dans le bain très vite. J’ai dû m’adapter très rapidement. La transition a été difficile, parce que j’étais loin de ma famille, et pour moi c’est sacré... Heureusement, l’internet a commencé à bien se développer, donc j’ai pu compter sur leur présence virtuelle de tous les instants. La première année a été un peu compliquée, mais après cela s’est mieux passé".  

Avant de se lier huit saisons avec la formation basque de Bilbao. En Espagne, il découvre l’incroyable ferveur médiatique des Ibériques pour la balle orange. Il faut se rendre compte, à Bilbao, sur 10.000 spectateurs possibles, il y avait 9000 abonnés. C’était incroyable, mais moins familial qu’à Pepinster. La transition entre Madrid et Bilbao était aussi marquante, car je passais d’une grande ville à une ville beaucoup plus petite, mais au bord de mer et avec les montagnes, donc c’était vraiment un autre décor". 

Hervelle, un Lion géant 

Un an après avoir mis un terme à sa carrière internationale avec les Belgian Lions, Axel Hervelle s’offre une dernière expérience avec les Spirous de Charleroi. Ceux qui avaient justement privé Pepinster de leur seul titre national. "J’avais envie de retrouver les miens pour finir ma carrière, mais il me fallait un dernier grand challenge sportif et un dernier titre et Charleroi pouvait m’offrir cela" 

En parallèle à sa vie très active en club, Axel Hervelle s’est particulièrement impliqué aussi en équipe nationale, à l’image d’autres piliers comme Beghin, Van Rossom, De Zeeuw et Tabu. "Je suis arrivé en équipe nationale durant une période creuse pour les Belgian Lions, une vraie transition après Giovanni Bozzi et Eddie Casteels et l’objectif était vraiment de se qualifier pour un championnat d’Europe, alors que l’équipe belge luttait contre sa relégation". 

Présent depuis les moins de 16 ans au sein de la phalange belge, Axel va jouer 134 matches officiels en faveur des Lions. "On a créé une belle cohésion, une ambiance très collective au fil des années. Et c’est certain que le match de qualification pour l’EURO face à la Pologne, à Anvers, restera mon meilleur souvenir". 

Le début du reste de ma vie...

 

Aujourd’hui, Axel se met en retrait des parquets de l’élite belge, mais il désire ardemment encore s’impliquer dans ce sport. "La transition ne va pas être simple, mais je fais ce qu’il faut pour: je suis une formation FIBA en marketing, management et finances. Apprendre le néerlandais, c’est un but à atteindre. Et par ailleurs, conserver la forme physique, c’est une autre forme d’objectif". 

 

Un poste de directeur sportif lui était destiné à Charleroi, mais malheureusement le covid est passé par là et le club carolo a été placé en réorganisation judiciaire. Il devrait toutefois y jouer un rôle de consultance. "Le basket souffre actuellement, comme bien d’autres sports d’ailleurs. Cette crise sanitaire, c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’ai décidé d’arrêter ma carrière, car jouer sans public n’a aucune saveur, c’est pas le même sport, pas le même plaisir. Il faut vraiment que cette situation se normalise et qu’on puisse enfin retrouver le vrai attrait de ce sport". 

 

Et retrouver le plaisir que vous nous avez donné si souvent, Monsieur Hervelle, sur le parquet pepin. La chaudron en vibre encore des années après.

 

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