Ce vendredi 3 décembre, c’est la journée internationale des personnes handicapées. À cette occasion, l’instance bassin Enseignement qualifiant – Formation – Emploi à appeler 5 députés de notre région à s’intéresser à leur intégration professionnel. Différentes associations tentent de les intégrer au mieux, mais elles rencontrent régulièrement des freins dans leurs démarches. Nous avons participé à ces rencontres pour vous en apprendre plus sur cette thématique.
"Le Relais de la Fermette" est un magasin d’insertion qui permet à des personnes trisomiques ou présentant une déficience mentale de travailler au sein de son équipe. Lou a 22 ans, elle y travaille sur base volontaire. Un pas vers une réinsertion professionnelle qui lui plaît beaucoup.
À l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, le député fédéral Malik Ben Achour a été appelé à s’intéresser au sujet via le cas particulier de Lou. En plus de la rencontrer, les différents acteurs qui l’ont aidé à trouver ce travail lui ont expliqué le parcours de Lou.
Pour l’instant, Lou travaille un jour par semaine. Après qu’elle soit sortie de l’école, les services de l’apem-t21 ont pris le relais de son suivi pour connaître ses besoins et ses peurs. Chaque année, l’asbl suit jusqu’à 50 personnes. Elle rencontre de nombreuses complications lorsqu’il s’agit de trouver un lieu de stage. "C’est un travail sur base volontaire alors on ne peut pas demander à toutes les entreprises s’ils veulent les accueillir. Ici, c’est une Asbl qui l’accueille, mais un magasin de sandwichs classique n’aurait pas pu le faire", explique Laurence Chevigné, la directrice pédagogique de l’Unité d’insertion aux services de l’apem-T21.
Outre ce problème et le manque de subside qui a été souligné par l’asbl, Malik Ben Achour a pu se familiariser avec un problème de rémunération des personnes handicapées qui cherchent à gagner en autonomie. "Selon ce qu’on m’explique, plus Lou gagna en autonomie, moins elle gagne de subsides… Ce cas particulier est généralisé et je ne trouve pas ça normal. Je vais en parler aux personnalités politiques compétentes", soutient le député fédéral.
En interpellant les députés sur ces problèmes de terrain, le monde associatif espère qu’une évolution positive pourra voir le jour pour que ces personnes, qui décident de travailler, puissent gagner plus pour gagner encore en autonomie. (P.J.)