Voilà 7 mois, comme de nombreux Theutois, il avait les bottes au pied et constatait les dégâts laissés par la Hoëgne dans son domicile à Polleur et dans ses bureaux à Theux. Mais déjà, son téléphone n’arrêtait pas. Cédric Théate est courtier en assurances.
Aujourd’hui, les travaux sont presque terminés. Il a retrouvé son rez-de-chaussée commercial. Chez ses assurés, cela a bien avancé aussi. 97% de ses dossiers sinistres inondations sont clôturés. Des chiffres qui contrastent avec ceux donnés par Assuralia, l’Union professionnelle des entreprises d’assurances. Sur 57.000 dossiers introduits, 26.000, seulement, seraient clôturés.
«Il faut encore voir ce qu’on entend par un dossier clôturé, souligne le courtier en assurances theutois. On entend les chiffres d’un peu moins de la moitié de dossiers clôturés. Il faut savoir qu’un dossier n’est pas totalement clôturé en assurances, notamment lors des inondations, puisque la compagnie doit attendre les factures pour payer le solde et payer la TVA. Alors effectivement, le dossier n’est pas clôturé en l’état, mais le client est déjà indemnisé pour quasi la totalité de son préjudice et le dossier peut être considéré comme clôturé même si dans les faits, il ne l’est pas. Ces chiffres sont interpellant parce que j’ai pris contact avec mes plusieurs de mes collègues et ils me disent tous être à plus de 90% de dossiers clôturés ».
Au total, le courtier theutois aura géré l’équivalent de 4 années de sinistres en 7 mois. Les experts aussi ont dû assumer une surcharge de travail importante.
Ce 18 février, il reste tout juste deux mois pour déposer son dossier au Fonds des calamités. Notamment pour les sinistrés qui n’étaient pas assurés. Le budget wallon intervient pour elles à hauteur de 50% des dégâts avec un plafond de 80.000 euros.
Jusqu’à présent, 5.700 demandes d’intervention ont été enregistrées. Mais celles-ci sont souvent incomplètes. (Aurélie Michel)