Alors que, depuis ce matin, plusieurs délégués syndicaux de la CSC Services publics ont décidé de bloquer le siège verviétois de la CSC, Alphonse Vanderhaeghe, le vice-Président de la CSC Services publics a tenu à réagir aujourd'hui.
En toile de fond, c'est bien-sûr ce qu'on pourrait désormais appeler "l'affaire Gabrielle Sonnet" actuellement suspendue de ses fonctions de secrétaire permanente.
"Après les remous provoqués à Verviers suite à la relation de travail conflictuelle entre Madame Gabrielle Sonnet et son employeur, la CSC Services publics souhaite mettre un terme à un certain nombre de contre-vérités et spéculations qui circulent dans les médias", réagit Alphonse Vanderhaeghe, par voie de communiqué.
Un communiqué qui tient d'emblée à rappeler l'indépendance du syndicat chrétien par rapport au CDH. "Certains prétendent que la CSC Services publics serait manipulée par le CDH verviétois. La centrale nie tout lien politique avec le CDH ou tout autre parti et attend, de la part de ses détracteurs, que soit apportée la preuve d’une quelconque ingérence politique.".
Ce sont ensuite les relations entre Gabrielle Sonnet et son employeur la CSC qui sont abordées : "La CSC Services publics, comme toute organisation, est hiérarchisée. Ce n’est pas parce que les ordres de ses supérieurs ne lui plaisent pas que Madame Gabrielle Sonnet est autorisée à se substituer aux organes démocratiquement élus de la centrale. A ce stade, le dossier concernant Madame Gabrielle Sonnet ne peut être étalé sur la place publique et ce pour des motifs d’efficacité de l’action syndicale. Contrairement à ce qui a pu être dit dans la presse, la CSC Services publics n’a jamais eu l’intention de licencier Gabrielle Sonnet pour faute grave et ne lui a jamais imposé un nouveau lieu de travail.
Enfin, préalablement à un éventuel licenciement, une procédure de négociation est actuellement en cours, impliquant, comme prévu par les conventions collectives applicables, une présence et implication concrète de la délégation syndicale."