Créée à Verviers en 1983, Isocèle fête ses 40 ans ! Sa mission est de favoriser l’insertion sociale et professionnelle de demandeurs d’emploi peu qualifiés en organisant des formations adaptées à leurs besoins. Deux filières de formation leur sont proposées. L’une aux métiers de la construction, l’autre à l’accueil de la petite enfance et aux services de collectivité. Aujourd’hui, une centaine de personnes est formée !
Dans la salle du Centre de la rue de Rome, quelques travaux de finitions restent juste à faire… Il y a deux ans, la scène avait cédé sous le poids des étudiants présents pour la Saint-Nicolas. Il s’est vite avéré que la structure devait être renforcée.
Après avoir lancé un marché en bonne et due forme, le centre scolaire Saint-François Xavier s’est tournée vers Isocèle pour assurer le chantier. L’association aide à la réinsertion socioprofessionnelle de personnes fragilisées ou éloignées de l’emploi. Dans les métiers de la construction notamment. Pour la direction de l’école, choisir Isocèle pour les travaux était porteur de sens. "On participe à de la formation professionnelle pour ces demandeurs d’emploi qui travaillent pour Isocèle. Notre école, qui est une association qui dépend de fonds publics essentiellement, en tire aussi un avantage du fait que c’est un peu moins cher économiquement ", explique Bernard Goedseels, Gestionnaire économe SFX1.
Deux filières
Voici 40 ans qu’Isocèle a pignon sur rue. Outre une formation aux métiers du bâtiment, elle propose aussi une formation d’auxiliaire d’enfants. En 2007, elle ouvrait une crèche rue de Franchimont qui accueille 40 enfants. " La place qu’on a en tant que centre de formation est vraiment reconnue. La meilleure des preuves est la clientèle qui fait appel à nous. Sans compter les associations et les collaborations qu’on peut avoir avec par exemple le Forem via une convention qui nous lie. On est aussi reconnu par les CPAS, l’IFAPME ou les autres centres de formation ", explique Philippe Bovy, Directeur asbl Isocèle.
Isocèle ne manque pas de projets. Le souhait est de développer le service de collectivité en augmentant le panel de formations. Pour les métiers du bâtiment, la volonté est de plus intégrer encore les personnes qui ont des difficultés avec le français… Bref, ouvrir les portes plus grand encore. (Manu Yvens)