Des travaux de terrassement sont actuellement en cours à Malmedy, ils sont destinés à accueillir trois logements pour familles ukrainiennes, à deux endroits en-dehors du centre-ville. Et cela toujours dans le cadre de l’accueil des familles ayant quitté leur pays en guerre. Ces logements préfabriqués, qui resteront propriété de la ville, serviront ensuite de logements d’urgence. Ils devraient être accessibles d’ici quelques semaines.
Cela fait plus d’un an maintenant que la Ville de Malmedy a répondu à l’appel de la Région wallonne qui subsidie la création de ces logements d’urgence pour accueillir des familles ukrainiennes. Il y en aura donc 3 sur le territoire malmédien, deux du côté du Champ de l’Abby, dans le quartier de la route de Bellevaux et un route de la Vallée, à Bévercé. « Même si on est un an et demi après le déclenchement des hostilités en Ukraine, la crise bat toujours son plein et il y a toujours des demandes pour des logements pour accueillir des réfugiés. Mais soyons de bon compte, ici sur le site de Bévercé c’est un module de 2 chambres qui pourra accueillir une famille de 4 personnes, et les deux autres modules seront situés Champ de l’Abby », précise Ersel Kaynak, échevin en charge du logement et des affaires sociales à Malmedy. Depuis le début de la guerre en Ukraine et la forte migration des réfugiés, Malmedy n’est pas en reste en terme d’accueil. « On a une quarantaine de familles qui sont hébergées, dans le privé, parfois chez l’habitant en direct. Ces trois modules ici vont venir compléter l’offre pour des situations qui étaient parfois transitoires. » A termes, ces logements légers, qui resteront propriété de la Ville, pourront servir pour d’autres urgences sociales. « Dans l’accord avec la Région wallonne il est prévu que ces logements restent propriété de la Ville. Ce sont des installations temporaires, sur des terrains communaux de la Ville ou du CPAS, terrains accessibles. Par après, on pourra utiliser ces logements comme logements de crise, logements de transit en cas de besoin comme un incendie par exemple ou encore comme logements tremplin pour de jeunes ménages », poursuit encore Ersel Kaynak. Qui se veut rassurant à l’adresse des riverains, pas question de créer des villages pour migrants ou réfugiés. Un courrier a d’ailleurs été déposé dans les boîtes aux lettres dernièrement pour informer les riverains. « Je peux vous garantir aussi que nous faisons tout ce qui est possible pour accueillir aussi dignement nos habitants, nos citoyens, qui éprouveraient des difficultés pour se loger, que ce soit via la société de logement public Fagnes et Plateau, l’AIS ou le CPAS. Donc là aussi les services sociaux sont actifs pour accompagner et aider la population locale qui éprouverait des difficultés. » (O.T.)
