Depuis 20 ans, Saliha dans les cuisines du CHR de Verviers. La restauration collective au CHR est gérée par un sous-traitant, Compass Group, qui est donc l’employeur de Saliha. Le 30 septembre dernier, alors qu’elle se rendait au travail, elle a reçu un message annonçant son licenciement.
Elle n’est pas la seule concernée. Au total, 7 personnes sont victimes de ce licenciement par SMS. C’est un procédé légal mais aux yeux de la FGTB Horval de Verviers, c’est inhumain. "Ce n’est pas comme ça qu’on licencie les travailleurs. Elles reçoivent un SMS en disant qu’elles sont virées. Je trouve ça totalement scandaleux. A cette heure, on ne sait toujours pas le motif du licenciement", explique Fransisco Barrera, le secrétaire régional Horval.
Les travailleurs, affiliés à l’organisation syndicale Horval de Verviers, mènent une campagne de sensibilisation conjointement avec la délégation du CHR, sur la manière de licenciement choisie par Compass Group.
Une convention, sur le licenciement collectif, a été signée entre Compass Group et l’organisation syndicale. Cette convention annonce des motifs de désembauches comme le taux d’absentéisme. Pourtant, les personnes licenciées ne rentrent pas dans les critères. Une incompréhension supplémentaire pour les travailleurs. (Ameline Renier).