L’usine de Spa-Monopole est à l’arrêt depuis ce jeudi. Le personnel s’est mis en grève suite à la rupture des négociations salariales en cours depuis le 7 juin.
Cette décision, prise par le personnel au terme d’assemblées générales, fait suite à la rupture unilatérale des discussions par la direction, explique le front commun syndical, étonné d’une telle attitude.
Selon lui, les deux parties envisageaient l’idée d’une augmentation salariale du personnel de l’entreprise spadoise. L’usine se porte bien: elle produit annuellement 450 millions de litres d’eau et de limonades et a redistribué en 2016 quelque 12 millions d’euros à ses actionnaires.
L’entreprise n’avait plus connu pareille situation depuis 1997.
Un bureau de conciliation est déjà programmé le 12 juin. D’ici là, le personnel sera en grève. Le 13 juin, une nouvelle assemblée générale est prévue où le personnel devrait se prononcer sur la poursuite ou non de la grève.
Les syndicats souhaitent négocier, peut-être même encore ce week-end « et pas mettre la société dans une situation difficile ». De son côté, Spa Monopole, par la voix de son porte-parole, Jean-Benoît Schrans, "espère rapidement reprendre la discussion dans un cadre constructif, en vue d’un accord équilibré, respectueux du cadre légal et dans l’intérêt de l’entreprise et des travailleurs".
(Au.M. avec Belga)