L’annonce des difficultés rencontrées par deux crèches à Verviers (KiddyChouette) et à Stavelot (Les petits chats) a eu pour conséquence que de nombreuses familles se sont subitement retrouvées sans place d’accueil pour leurs enfants. Une situation d’autant plus complexe que les places disponibles se comptent désormais sur les doigts d’une main dans l’arrondissement de Verviers.
En réponse à une double question parlementaire des députés Matthieu Daele (Ecolo) et Stéphanie Cortisse (MR), la Ministre de l’Enfance à la Fédération Wallonie-Bruxelles Bénédicte Linard a annoncé qu’une autorisation avait été délivrée pour permettre l’extension de capacité d’une crèche non subventionnée permettant l’accueil de 7 enfants supplémentaires.
Augmentation de l’offre
« L’installation d’une accueillante prévue à Theux augmentera l’offre de 4 places d’accueil supplémentaires en mai prochain. Et à moyen terme, un projet retenu dans le cadre du plan de création de places 2021-2026 pourra proposer 49 places d’accueil supplémentaires à la fin de l’année civile dès l’achèvement des travaux en cours. Le pouvoir organisateur a d’ores et déjà pris en compte l’inscription d’enfants actuellement accueillis par KiddyChouette », annonce la Ministre Linard.
En ce qui concerne le milieu d’accueil KiddyChouette à Heusy, la cellule de veille de l’ONE a proposé au pouvoir organisateur un soutien permettant de stabiliser une équipe d’accueil en nombre suffisant jusqu’au terme de la période de préavis, à savoir fin juin 2023. Mais son avenir n’est pas assuré au-delà ! « Il y a un peu de faux espoirs dans le chef des parents. Quand on lit le courriel de la directrice, quand on entend que justement des mesures sont adoptées par le Gouvernement, certains parents pensent que la crèche est d’office sauvée après le 30 juin. Or ce n’est pas encore le cas », insiste la Députée Stéphanie Cortisse.
La situation de la crèche Les Petits Chats à Stavelot est différente dans la mesure où c’est le manque d’inscrits qui met la viabilité du milieu d’accueil en péril. « Cette situation est très regrettable d’autant que cette dame, donc pouvoir organisateur en personne physique, a fait apparemment des investissements importants au niveau de ses infrastructures mais elle ne souhaite pas faire les démarches qui lui permettraient d’accéder au subventionnement de l’ONE », note la Ministre Linard. Ici, une recherche de solution a dû être entreprise pour deux enfants seulement.