Plus d’un mois après les inondations, certains bénévoles continuent à se rendre utiles dans les communes sinistrées. Ils se font de plus en plus rares et sont de plusieurs types. Ceux qui aident les sinistrés à déblayer, à s’alimenter, mais aussi à se coiffer. Rencontre avec Lucienne Polis, une professeure de coiffure qui a souhaité se rendre utile aux personnes dans le besoin.
Lucienne, ses deux collègues et son étudiante coiffent gratuitement dans la rue du Purgatoire à Ensival. Elles ont commencé leur action la semaine passée. "Ça a tellement bien fonctionné et les gens nous ont tellement bien accueilli qu’on a décidé de revenir", se réjouit Lucienne en voyant la file d’une dizaine de personnes sur le trottoir.
"Le réalisateur belge Bouli Lanners qui s’est arrêté pour nous abreuver"
Le salon à ciel ouvert attire l’œil des conducteurs et des passants qui s’arrêtent parfois pour se faire couper ou pour aider. "On a eu droit à de la mousse à raser, mais aussi à d’autres types de mousses", lance-t-elle amusée. "C’est le réalisateur belge Bouli Lanners qui s’est arrêté pour nous abreuver. C’était vraiment sympa."
Des oreilles attentives pour se confier
Tout au long de l’après-midi, les sinistrés trouvent également en ce lieu des oreilles attentives pour se confier. En plus d’être solidaires avec les autres, les coiffeurs sont solidaires entre eux. La fédération du secteur de la coiffure en Belgique, Febelhair, a débloqué 100 000 euros pour aider les salons sinistrés. Une petite aide pour les aider à s’en sortir après leur fermeture durant la pandémie et cette inondation qui ne vient rien arranger. (P.J.)