La passion, c’est ce qui anime les membres de l’amicale depuis des années. En effet, le plus vieux club de la province (matricule L002) résiste au succès des autres sports depuis des années et continue à attirer les jeunes.
Ce dimanche, le club organisait le challenge Alain Dubois pour la 50e fois. Un chiffre impressionnant que les clubs de tennis de table ont du mal à atteindre. Une vraie fierté pour les organisateurs. Le challenge amène même des pongistes d’Anderlecht.
Pourtant, le CTT Dolhain a subi quelques complications comme beaucoup de clubs de ping. En effet, l’arrivée d’autres sports et la médiatisation de ceux-ci ne leur profitent pas. Mais le ping ne vit certainement pas ses derniers instants. La fédération de ping a remarqué une augmentation de fréquentation des salles de tennis de table par les jeunes dans la province de Liège. Une augmentation qui n’avait pas eu lieu depuis 4 ans.
Malgré cela, au fil du temps, les compétitions comme celle de ce dimanche ont commencé à disparaître aux 4 coins de la Belgique. Aujourd’hui, selon Raymond Stabel, le directeur du CTT Dolhain, il n’en resterait plus que 6 au maximum dans notre province. Pendant l’âge d’or du tennis de table, elles se comptaient par dizaines. Celui de Dolhain était reconnu à travers l’Europe.
Avec la nouvelle augmentation de fréquentation des salles par les jeunes, le ping pourrait connaître une seconde gloire. Ce sport, inventé à la fin du 19e siècle en Angleterre, a le mérite d’être facile à prendre en main. Mais pour le maîtriser, il faudra, par exemple, aller demander conseil aux ponfistes passionnés de Dolhain. (PJ)