Rappelez-vous, il y a presque 4 ans, Roméo n’avait alors que 13 ans et s’entrainait déjà dur comme fer du côté de Mons pour devenir la meilleure version de lui-même dans sa passion, la gymnastique. Ce samedi il était de retour chez lui à Malmedy pour une étape importante pour la suite de sa saison. Celle de décrocher un ticket pour les EYOF, le festival Olympique de la Jeunesse et les championnats d’Europe. Et même si tout ne s’est pas passé comme il l’aurait voulu. Roméo poursuit une lancée plutôt positive vers ses objectifs. « On a franchi une étape », nous confie son coach. « On a amélioré ses séries. En améliorant, les chiffres sont moins élevés, mais on est dans une phase où il doit mettre de la difficulté dans ses séries et aujourd’hui on a testé certaines choses. Il évolue et on attend toujours mieux pour la suite ».
Et la suite ce sera déjà tout bientôt avec la troisième étape de qualification. Rien n’est aujourd’hui acquis mais son entourage y croît. « C’est dans deux semaines, c’est le dernier test de qualification. Il faut que je le réussisse et que je me fasse une place dans l’équipe. Je croise les doigts », sourit le gymnaste.
Roméo Jost a en tout cas déjà accompli une belle partie du travail. C’était d’ailleurs dans cet objectif qu’à 11 ans, alors qu’il était toujours en sixième primaire, il a fait le choix de partir du côté de Mons, au Centre de Haut Niveau. Là-bas, depuis plus de 6 ans il y enchaine toujours études et 26h de sport par semaine. De quoi lui permettre encore de rêver pour la suite de sa carrière. « Ce qu’il faisait en arrivant n’est pas comparable à ce qu’il fait aujourd’hui. Il était un peu immature. Il fallait tout lui apprendre. C’est quelqu’un qui a énormément de talent. Il est sur la bonne voie. On y est pas encore mais il est sur une bonne courbe. Sur une courbe ascendante », conclut Jonathan Martin, son coach.