Connaissez-vous le highlining dans certaines conditions ? À première vue, cela ressemble à du funambulisme, mais la corde n’est pas assez tendue pour que ça le soit et les pratiquants n’ont que leur corps pour garder leur équilibre. Le charme de cette pratique, c’est donc justement de pouvoir tomber et se relever tout au long de la traversée.
Une sangle de plusieurs centaines de mètres accrochées entre deux points à des dizaines de mètres de hauteur. Le highlining est une pratique qui prend de l’essor. La carrière Trageco de Waimes accueille le premier festival de cette discipline. "75 highliners de 9 nationalités différentes sont venus participer à ce premier festival de la discipline en Belgique", se réjouit Antoine Lecoq, l’organisateur de Highline Festival Belgium.
13 lignes sont tendues, la plus courte fait 30 mètres, la plus longue 450 mètres. Elle bat le record de Belgique de longueur. Jeff l’a traversée en 30 minutes aller-retour. Ça fait 5 ans qu’il a commencé à pratiquer tous les week-ends. "C’est physique mais aussi mental comme pratique. Je compare souvent ça à l’escalade en terme de ressources qu’il faut mobiliser pour y arriver", explique Jeff Cox, un highliner belge.
Qu’on l’appelle highline ou slackline de l’anglais "ligne lâche", cette pratique rassemble de plus en plus de gens. De nombreuses personnes souhaitent apprendre, des sangles plus courtes sont donc disponibles pour apprendre ou pour y faire du freestyle. Les highliners viennent pour s’y balancer, s’y entraîner ou même y faire des figures.
Le public est convié sur le site. Les sportifs présents se feront un plaisir de vous en mettre plein la vue, mais aussi de vous apprendre les bases de la pratique. Vous avez jusqu’à dimanche pour sauter sur l’occasion. (P.J.)