La trilogie stavelotaine de retour, l’année où le Mur de Stockeu est bi-jubilaire : 50 ans de la première apparition de la côte dans le parcours de la Doyenne, et 50 ans de la première victoire d’Eddy Merckx, en 1969. Les conditions climatiques n’étaient malheureusement guère favorables à ce que la grande foule soit de la partie, mais les passionnés, eux, étaient bien présents, pour saluer ce retour très attendu, à Stavelot. « Cela fait des années que l’on vient, en famille, dans Stockeu ou dans la Haute-Levée, ce retour il est presque naturel pour nous », avoue Stéphane. Des travaux, dans le bas de la ville, étaient la raison de ces deux années de disette pour Stavelot.
L’ex-pro Gaëtan Bille approuve !
Une trilogie stavelotaine qui privait donc Malmedy de ce plaisir presqu’éphémère, les deux dernières années. Cet habitant de Bellevaux confesse : « Je préfère quand même venir voir les coureurs dans les côtes de Stavelot, plus impressionnantes, surtout le Stockeu ». Pour les « aficionados » de la petite reine, dans la région, ce retour est salué avec bonheur, mais pour les spécialistes du vélo, il revêt aussi un caractère très particulier, dans la nouvelle configuration de course. Avec le retour de l’arrivée dans le centre de Liège. « Nouvelle configuration, plus d’attaquants précoces ces dernières années, et une météo difficile, tout converge pour permettre que cette trilogie joue un rôle », explique l’ex-pro Gaëtan Bille, présent à Stavelot. « Ce Mur de Stockeu, il est même plus dur que la Redoute, mais certes un peu loin de l’arrivée à Liège ».
Gilbert n°1 à l’applaudimètre !
Et l’on vient de loin pour admirer les champions dans la région. Ces Nantais ont participé la veille à la rando sur le parcours de Liège, idéal, pour découvrir les coins moins connus, comme le final de Stockeu : « il est vraiment affreux ce Mur, tout particulièrement cet endroit-ci, ça fait vraiment très mal aux jambes ». Si ces Nantais étaient venus applaudir en particulier Calmejane, et bien sûr Alaphilippe, les supporters de la région n’avaient qu’un nom sur les lèvres, celui de Philippe Gilbert.
Lâché dans la côte des Forges, Philippe n’aura malheureusement pas répondu aux espoirs de ses fans, mais il fut de fait très applaudi lors du passage du peloton, au coeur de la Cité des Blancs-Moussis.
Le RDV est en tout cas déjà pris pour la venue du peloton pro, en 2020, dans la région. Dans cette configuration ou dans une autre puisqu’on sait que les responsables d’Amaury Sport Organisation rivalisent d’imagination pour donner de l’attrait à cette Doyenne toujours aussi populaire. (L.S.)